jeudi 1 janvier 2015

A PROPOS

Voici la page de La Revue du Sanglier consacrée aux articles parus pendant le troisième mandat de Monsieur Tron sur tous les dossiers d'urbanisme.

J'invite les Draveillois -y compris ceux qui ont accordé leur confiance au maire de Draveil pour la 4ème fois- à être particulièrement attentifs à ces dossiers: Joffre, le centre-ville, les chantiers vont commencer dans les années qui viennent et les dysfonctionnements constatés sont TRES importants. Exposons-les brièvement:

AU CENTRE VILLE.

Le marché -entre 3,5 et 4 millions d'euros a été attribué début 2010 à la société INFRACONSEIL. Une petite entreprise disposant officiellement de ...38000 euros pour gérer ce marché dimportance.
Au moment de l'attribution, la société ne disposait en fait même pas de ces 38000 euros, elle était déjà au bord de la faillite. Elle a été mise en liquidation judiciaire en janvier 2013.
Le dossier transmis à la préfecture pour évaluation était revenu avec des remarques cinglantes: manque de préparation, insuffisances dans la gestion des nuisances de chantier...

De l'aveu même du promoteur du projet, le maire de Draveil  tout occupé à son destin ministériel ne s'est pas occupé de ce dossier, malgré les signes de plus en plus évidents de défaillance. Vous constaterez également qu'il a menti aux élus, à la population, à tout le monde pour dissimuler l'évolution de ce dossier.

Cela fait beaucoup de problèmes, mais Monsieur le Maire refuse toute explication. Il a fallu attaquer la ville en justice pour tenter d'obtenir les documents de ce marché, la procédure est en cours -depuis septembre 2013- au Tribunal Administratif de Versailles.

A JOFFRE.

Une enclave de 11 hectares au fin fond de la ville. Là aussi, les "méthodes" de la mairie de Draveil étonnent: l'impréparation est totale, les estimations de trafic routier sont mensongères, rien n'est dit du devenir du groupe scolaire, les tentatives d'intimidation sont permanentes. On découvre sur le site de la mairie des documents publicitaires du crédit Agricole Immobilier présentés sans aucun recul pour emporter l'adhésion des habitants. Dans des réunions discrètes, le maire de Draveil et sa "collaboratrice" annoncent aux gens ce qu'ils veulent entendre. Qu'il y aura 7 commerces à Joffre...l'équivalent du pôle de Danton dans un enclave en forêt!- par exemple.

Alors que le manque de sérieux dans la gestion des dossiers d'urbanisme est manifeste, on apprend que le maire "réserve des logements aux collaborateurs de la ville et de l'agglomération" -à ses troupes- dans les nouveaux programmes immobiliers, que pour gérer ces dossiers difficiles il a embauché une "responsable des grands projets de la ville" qui n'a aucune formation ni aucune expérience en urbanisme.
On apprend également qu'au moment où il lance les plus grosses opérations immobilières de la commune, avec des investisseurs -à Joffre comme au cente-ville très proches de sa sphère politique, Monsieur Tron se fait embaucher dans un cabinet d'avocats d'affaires qui a notamment pour compétence ...l'immobilier.

AU DOMAINE DE VILLIERS

Chantier très dangereux -échaffaudages branlants, solvants stockés à même le sol à proximité des aires de jeux, nombreuses photos présentées - a été laissé en déshérence pendant 8 mois. Un arbre énorme est tombé, heureusement du bon côté. Seule la chance a permis d'éviter des accidents graves.

Il faut aussi parler des conservatoires- des bâtiments qui n'ont pas été entretenus pendant 20 ans. Ils s'écroulent  et la facture tombe aujourd'hui: elle est considérable. Des statues sur la place du marché, dépense étonnante en ces périodes maigre.. partout, il y a "des problèmes" liés à de graves négligences ou à des "choix très personnels" de Monsieur Georges Tron.

Pour une municipalité, les dossiers d'urbanisme sont les plus importants. Les erreurs, les négligences se payent pendant 40 ans. Il est absolument anormal que la mairie de Draveil produise un travail aussi médiocre, que ce soit dans les phases préparatoires ou dans le suivi des dossiers.
Prenez connaissance de ces dysfonctionnements, c'est votre intérêt même si vous êtes électeur de Monsieur Tron: il sera plus difficile pour le maire de Draveil de se laisser aller au dilletantisme et aux préoccupations relevant de l'intérêt personnel face à un public informé.

ZAC Centre-Ville: jouons à trouver l'intrus.

Il ne vous a pas échappé que la rénovation du centre-ville de Draveil a pris du retard et que les promesses (la première pierre sera posée en 2011 et tout sera fini en 2013) sont bien loin.
L'entrepreneur choisi par la mairie de Draveil a fait faillite. C'est la faute à la crise. 
 
La "faute à la crise" ......vraiment ? Voyons le discours officiel:

"On ne vous a présenté qu'un seul projet parce que les autres étaient vraiment trop moches, trop bizarres. Si on n'a pas pu faire le centre-ville, vous comprenez, c'est la faute à la crise, tous ces entrepreneurs qui font faillite en ce moment ......"


Je l'ai déjà évoqué: étonné de l'attribution de ce marché à la société INFRACONSEIL, j'ai demandé à la mairie de Draveil divers documents comme la loi m'y autorise, en particulier les noms des autres sociétés candidates.  Au bout de 9 mois d'échanges de recommandés avec la mairie et l'épuisement de toutes les procédures j'ai porté plainte au tribunal administratif  en septembre 2013. Manifestement ça prend du temps. 

En attendant, voici un autre projet présenté à la mairie et que j'ai dégoté tout seul avec mes petits bras:


Comme vous le constatez, ce projet semble aussi valable que celui présenté par la mairie de Draveil, en tous cas on ne voit guère de raison de l'écarter à priori et de ne pas le présenter à la population ou aux élus. Il s'inscrit, dans son organisation (de petits logements et des commerces) comme dans son architecture dans les orientations fixées par la mairie.

Ce projet était porté par le groupe Interconstruction, au capital de 1 000 000 euros. Pour présenter son projet, ce groupe s'était associé à la SODES, promoteur expérimenté.Voici les indicateurs financier du groupe Interconstruction (sources) :

voici ceux de la SODES :
Voici celles du groupe choisi par la ville de Draveil
 (capital 38 000 euros en 2008, -55000 en 2009) :


Et enfin, voici celles du repreneur (PROPHAL) choisi par le tribunal de commerce de Pontoise après la liquidation d'INFRACONSEIL :

Allez, faites un petit effort, lisez-moi ces chiffres vite fait.  Regardes le capital des entreprises, le risque de défaillance, le degré de vigilance (à partir de 30% les nalaystes préconisent une enquête approfondie). Vous pouvez maintenant  jouer à notre jeu : 



qui est l'intrus ?



Oui, bravo! L''intrus est INFRACONSEIL, société au capital de 38000 euros en 2008, -55000 en 2009, choisie par la ville de Draveil pour être concessionnaire d'un projet de 4 millions d'euros, avec un risque de défaillance de ...100% en 2009. 21 ZAC de petite taille étudiées pour l'instant, je n'ai à ce jour trouvé AUCUNE situation comparable, et de loin.

Quand on choisit une société qui manifestement n'a pas les capacités financières pour assumer le projet, on tente au moins de prendre quelques assurances, notamment en demandant dans l'appel d'offres une note prospective :en clair, dites-nous comment vous allez mener le projet à son terme. Ici, par exemple la "ZAC du Clos Bruneau", en Indre et Loire, projet de petite taille comparable à celui de Draveil (Draveil une centaine de logements et de commerces, Clos bruneau 200 logements). Si vous voulez d'autres exemples, j'en ai plein.


Voici l'appel d'offres passé par la mairie de Draveil en 2009. Aucune demande de ce type, l'examen des capacités financières est réduit au minimum; on ne demande même pas les bilans financiers en entier, des "extraits de bilan" suffiront. Aucune mention de la capacité financière à mener l'opération dans l'avis de la commission d'urbanisme.


Dans notre prochain jeu, nous jouerons à montrer qu'à chaque fois qu'un élu a posé une question sur la ZAC au conseil municipal, Monsieur Georges Tron s'est débrouillé pour ne pas y répondre. "Je vous répondrai la prochaine fois, pour vous donner une meilleure information". 

La ZAC Centre-ville de Draveil: un dossier avec lequel...on n'a pas fini de jouer.

samedi 10 mai 2014

La concertation et les "choix étonnants" au centre-ville.

Voici un article qui aurait aussi sa place sur la page "démocratie locale" car il parle des choix que Monsieur Georges Tron fait tout seul, sans nous consulter....
Nous parlons des choix faits au centre-ville, avec le marché couvert et les statues.


La concertation, ça ne marche pas pour tout, et un élu ne peut pas demander l'avis des administrés à tout bout de champ, générer des débats sans fin qui feront toujours plus de mécontents que de satisfaits. Dans une collectivité quelle qu'elle soit, il faut un chef qui motive les troupes et qui au final décide. Pas la peine de déblatérer, c'est comme ça depuis la Nuit des Temps. C'est la vie.


Mais aujourd'hui, la concertation est un outil d'aide à la décision qui doit faire obligatoirement partie de la palette du Maire. C'est un outil de la démocratie locale et au passage... un moyen d'éviter ce genre d'horreur qui ridicule la ville: le rond-point du Super U.

La palette: dans la cervelle du maire, OUI, sur les rond-points du super U, NON ! 




Voyez les statues de la place du marché: combien a coûté cette fantaisie ? En tous, oeuvres + installation, 180 000 euros. Un marché donné à l'entreprise "Art et repères" à Soisy-sur-Seine qui obtient ici sa deuxième commande, après un buste à Yerres et dont le profil professionnel peut être consulté  ICI



Une décision prise sans aucune concertation ni présentation des projets aux habitants, sur les fonds de concours attribués à la ville de Draveil par la communauté d'agglomération


A titre de comparaison, voici pour le même prix la statue de Charles de Gaulle et d'Yvonne à Calaix. 900 kg de bronze, 3 mètres de haut. Ces statues imposantes n'ont en fait coûté que 90 000 euros à la collectivité,  les 50% restants ont été financés  par du mécénat d'entreprise privée.
 

Question : si l'on vous avait consulté, auriez-vous jugé cette dépense opportune en pleine crise économique (un grand bus Renault tout neuf, c'est 230 000 euros) ? Auriez-vous choisi une scénette décousue, avec ses "personnages historiques regroupés dans un assemblage anachronique" et jetée sur un coin de la place? A un tel prix ?

Autre exemple: les halles du marché. Personne n'en conteste l'utilité. Mais...ce grand vaisseau noir de Dark Vador, sur la place ? Voici un autre projet qui était présenté, pour le même prix (200 000 euros moins cher, en fait). Une architecture s'inscrivant "en echo" entre l'église et l'ancien office de tourisme.
Au centre-ville , la municipalité ne peut pas vous demander votre avis sur les grandes orientationséconomiques du projet. A Draveil ont été déterminés deux besoins spécifiques: des logements de petite taille pour les seniors -et pour les investisseurs qui ont 150 000 euros à mettre - et 2000 m2 de surface commerciale pour redynamiser le centre-ville. 

Logements pour les seniors qui se retrouvent seuls dans des pavillons lourds à entretenir et qui aspirent à vivre dans de plus petites surfaces, près des commerces. Commerces en centre-ville car les études le montrent, il est très difficile de faire vivre plusieurs zones de petit commerce dans une ville moyenne. 30% de social comme cela se fait partout maintenant. A moins de vouloir brasser du vent, on peut dire que la mairie a élaboré ici un diagnostic correct.

Mais comme souvent dans notre ville, faute de travail cohérent tout est fait de travers: Monsieur Tron décide seul et "par à-coups". Sur ce type de projet, on peut :


Avec ce processus, on crée des garde-fous: on se rend compte que le rond-point du Super U, ce n'est pas une bonne idée , on réalise qu'on peut faire des choix plus judicieux et cohérents avec le marché couvert. On vend peut-être l'ancienne mairie (encore un sujet dont il va falloir parler, il semble qu'il y ait quelques points à examiner dans la transaction) mais on définit avec l'acquéreur et la population l'utilisation future de ce bâtiment qui ne peut pas être traité que dans le cadre d'un achat-vente banal: il est en plein centre-ville.

A Draveil....nous sommes extrêmement loin de tout ça. Un simple retour à des critères d'intérêt général et de cohérence dans les choix fait par la ville serait déjà une bénédiction.

vendredi 9 mai 2014

La "bonne gestion" du conservatoire de Draveil.

Si vous avez une maison ou tout simplement une voiture, il est inutile de vous faire un dessin: à trop économiser sur l'entretien, un jour la facture tombe et en général elle est lourde.



C'est exactement ce qui se passe aujourd'hui au conservatoire de Draveil et notamment au pavillon Brandt, l'un des plus beaux bâtiments de la commune. Ces bâtiments n'ont jamais été entretenus pendant 20 ans, tout est branlant, écaillé, le bois des huisseries est pourri jusqu'à l'âme.



(cliquez pour voir la vidéo)



En fait, il y a très longtemps que des travaux devaient être faits. C'était déjà dans le "projet pour 2008-2014" de la mairie de Draveil.



Le diagnostic du conservatoire de Draveil (la maison Brandt) a en fait été financé en janvier 2010 par la communauté d'agglomération, en charge des conservatoires. Environ 30 000 euros. (diagnostic de Montgeron en avril 2010, Vigneux en mars de la même année). Mais depuis ce diagnostic déjà plus que tardif.... rien n'a été fait.


Où en sommes-nous aujourd'hui ?

Aujourd'hui, il n'est plus possible de remettre les travaux. A l'orangerie, les plafonds s'effondrent et la facture ...est considérable. 18 millions d'euros pour les trois conservatoires de l'agglomération, et ce n'est qu'une estimation initiale.

En juillet 2013, la mairie de Draveil a apposé un pannonceau dans le hall de la maison Brandt :



En poussant un tout petit peu l'investigation, on tombe sur le procès-verbal du conseil d'établissement du 3 juillet 2013. Le passage concernant les bâtiments vous est proposé dans son intégralité ICI (PDF, 1 page et demi). 18 millions d'euros donc, pour les 3 conservatoires. C'est la première -et lourde- conséquence d'années de négligence. Mais ce n'est pas la seule.

L'état du bâtiment est tel qu'il ne pourra plus accueillir les enfants. Les activités du conservatoire seront "déportées" dans les sinistres bâtiments de la communauté d'agglomération sur le boulevard Henri Barbusse. Définitivement.


Il est prévu d'y construire un nouveau bâtiment -cela prendra au moins 4 ans - et aux questions des parents (notamment: comment feront tous les jeunes qui, faute de bus, se rendaient au conservatoire en vélo ?) restent aujourd'hui sans réponse.

En attendant, des locaux ont été mis à disposition pour la pratique, notamment un bureau au-dessus de celui du maire, au chateau de Villiers.

A Draveil, on néglige le travail indispensable pour vous dispenser l'argument électoral ultime: ici, les taux sont les plus bas. Conséquences:

-une facture gigantesque qu'il va bien falloir honorer. Afin de "planquer" cette facture, Monsieur le Maire a "fait glisser" la compétence conservatoires" vers la communauté d'agglomération. Elle ne sera donc pas assumée par les impôts locaux. Mais l'argent de l'agglo, c'est aussi l'argent des Draveillois: c'est la collectivité qui gère pour nous les transports, le développement économique, l'emploi, l'environnement...

-une dégradation de la qualité du service rendu aux habitants.

-après la destruction du pôle associatif -avec la disparition du centre social Oberkirch, c'est le pôle culturel de la ville qui est démembré entre le théâtre Donald Cardwell et un lointain bâtiment à l'agglo. C'est aussi un avenir incertain pour l'un des plus beaux bâtiments de la commune, la maison Brandt.

Il paraît que tout cela, c'est "de la bonne gestion".

jeudi 8 mai 2014

Incroyable mais vrai: la ville de Draveil ne s'est pas associée à l'enquête publique sur la gare de Juvisy.

Inutile de vous faire un dessin: la gare de Juvisy, c'est LA gare de Draveil.


C'est quasiment la plus grande gare d'Ile de France elle va être complètement réorganisée et remodelée. C'est un projet dans les tuyaux depuis le début des années 2000 et qui arrive maintenant en phase de réalisation. Je vous ferai un topo là-dessus quand j'aurai un peu de temps (en clair: pas de problème, je ferai gratuitement le boulot de nos élus, puisqu'ils ne le font pas il faut bien que quelqu'un s'y colle)
Dans le descriptif détaillé du projet, il est bien entendu que Draveil est très concernée (le nom de notre ville est évoqué 18 fois)


Mais la ville de Draveil ne s'est pas associée à l'enquête publique !


Question: comment un élu qui se prétend "bon maire de Draveil, très concerné par les dossiers locaux" peut-il ne pas EXIGER que notre ville soit consultée et concrètement associée quand on remodèle LA gare qui transporte tous les Draveillois vers leurs lieux de travail?
Résultats de cette bien trop faible implication: les décisions sont prises sans nous et comme toujours c'est la faute des uns, des autres, c'est un complot:


(extrait du conseil municipal de Draveil, décembre 2012)

mercredi 7 mai 2014

JOFFRE : des "réservations de logements" au bénéfice des collaborateurs de Monsieur Tron.

Voilà qui est... bien surprenant. Quand le projet est précisé, il est "posté" sur le site internet de la ville. C'est un document rédigé par le Crédit Agricole Immobilier. On y apprend que "20 logements seront réservés aux collaborateurs de la ville et de l'agglomération"


Dans quel cadre ? ce n'est pas précisé. Les logements sociaux sont destinés aux personnes âgées, le reste ce sont des ventes. Pré-ventes à tarifs préférentiels ? On ne sait pas...
Surprenante en soi, cette réservation l'est encore plus quand on connaît la politique d'embauche et de rémunération de Monsieur Tron.

Si vous lisez la presse, vous commencez à avoir une idée assez précise du nombre d'embauches "affectives" à la mairie de Draveil. Le magazine Le Point, pourtant proche de la droite républicaine, utilise dans son article du 30 juillet 2013 des termes habituellement préemptés par des forces politiques radicales: un "système".

Mais il y a aussi notamment à l'agglo un certain nombre de collaborateurs de l'ex-député embauchés après les campagnes des législatives 2008.Il y a les collaborateurs "qui ont bénéficié d'un avancement anormalement rapide" (rapport de la cour des comptes sur l'agglo, avril 2011) et à l'autre bout de l'échelle un nombre de précaires trop important, dénoncé par la Cour des Comptes aussi bien à la ville qu'à l'agglo.

(extrait du rapport de la Cour des Comptes que vous pouvez télécharger dans son intégralité ICI

Monsieur Georges Tron a manifestement une politique d'embauche et de rémunération très personnelle et quand on lit que "20 logements seront réservés aux collaborateurs de la ville et de l'agglomération", la demande d'une minimum de transparence sur les critères et les modalités de ces réservations est plus que légitime: elle est impérieuse.





mardi 6 mai 2014

Projet Joffre: des estimations de circulation truquées.

Lors de la réunion du 07 décembre 2009 au théâtre Donald Cardwell, réunion au cours de laquelle la mairie de Draveil et le Crédit Agricole Immobilier nous présentaient leur projet pour Joffre, les "estimations de circulation" avaient déclenché un tonnerre de protestations, car même nos concitoyens les moins instruits des lois de l'urbanisme avaient compris qu'on était en train de les "blouser".

A l'époque, je croyais que Monsieur Tron et Monsieur Bernfeld, président du CAI étaient de connivence pour nous présenter des chiffres très minorés. Quatre ans plus tard, je penche pour l'autre hypothèse, celle que j'avais écartée car elle me semblait trop invraisemblable: sur ce sujet crucial pour les riverains de Champrosay, je crois que Monsieur le Maire a débarqué de Paris sans même prendre connaissance des chiffres qui allaient être présentés.

Malheureusement, cet "invraisemblable" -là, je l'ai souvent rencontré en examinant le travail de Monsieur Tron et de ses équipes.

Voici les estimations données par le CAI: le matin (7h30-8h30), 235 sorties dans la rue de l'Ermitage, 36 entrées. Le soir 179 entrées et 170 sorties.

Des chiffres déjà conséquents, mais basés sur l'hypothèse...d'UNE voiture par ménage.

Or, chacun sait qu'en grande banlieue, toutes les familles qui le peuvent disposent de plus d'une voiture. Le chiffre donné par l'INSEE est de 2,3 voitures par ménage. C'est d'autant plus vrai à Draveil et Champrosay, où l'offre de transports en commun est particulièrement faible.

A Champrosay, aujourd'hui, les familles déposent leurs enfants à l'école de la rue Saint-Anne dans de réelles conditions d'insécurité. Depuis des années, les parents d'élèves réclament une amélioration de cette situation et les familles de la rue de l'Ermitage demandent des dispositifs forçant au ralentissement dans la rue de l'Ermitage, où les vitesses sont souvent excessives, voire très excessives. Aucune réaction de la mairie.
Il a fallu un évenement malheureux -un accident impliquant des enfants - pour que la mairie fasse réparer le panneau "attention enfants" à proximité de l'école...

Alors, oui, ces estimations de trafic avaient déclenché la colère des riverains dans la salle. Monsieur Georges Tron avait alors expliqué sur la très complaisante télé locale -Telessonne - que c'étaient des protestations contre le logement social. Plus généralement, ces 3 dernières années, Monsieur Tron et ses équipes ont systématiquement présenté, y compris dans les manifestations officielles (voeux de la mairie, janvier 2010) les habitants de Champrosay comme des "privilégiés qui ne veulent faire aucun effort"